Mon communiqué de presse sur la nouvelle affaire qui touche la majorité municipale
La presse a révélé que M. Younès Bourohi, élu de l’équipe de Christian Gros et délégué à la jeunesse, a été mis en examen (thèmes évoqués : viol et agression sexuelle sur mineure, pédopornographie).
Sur le plan judiciaire, l’affaire suit son cours.
Sur le plan politique, elle est très grave et engage la responsabilité des élus de la majorité municipale parce que M. Bourohi avait une délégation sur l’enfance.
M. Gros était bien sûr au courant de l’affaire et qui peut croire qu’il n’ait pas informé des membres de son équipe ?
Mais qu’ont fait les élus concernés pour garantir la protection de l’enfance ? Ont-il immédiatement retiré d’autorité la délégation à M. Bourohi ? Non ! Ont-ils informé les membres de l’opposition de la situation, comme cela se fait dans ce genre de cas, pour s’assurer d’avoir pris, en concertation, l’ensemble des mesures de protection ? Non.
Au contraire, ils ont attendu le 29 décembre et la trêve des confiseurs pour annoncer discrètement la démission de M. Bourohi. Et surtout, alors que nous les interrogions ce mercredi 13 mars en conseil municipal sur cette affaire, ils nous ont accusés en séance d’être « suspicieux » et ont fait état de démission pour raison personnelle. Tout porte donc à croire que Christian Gros et son équipe ont davantage cherché à étouffer l’affaire qu’à s’assurer d’avoir pris, en concertation, toutes les mesures pour la protection de l’enfance