Les comptes de la commune 2023 : un bilan sévère

Nous payons une politique d’investissements fonciers démesurée, inutile et irresponsable. A l’inverse des besoins impératifs ne sont pas pris en compte.

  • Impôts : depuis 2020, la taxe foncière a augmenté de 30% à Monteux ! Contrairement à ce qu’affirme l’équipe Gros, le taux sur le foncier bâti (41.78) est supérieur aux moyennes des villes de la strate. Monteux est bien plus imposée que la moyenne alors que le revenu moyen des habitants est inférieur.
  • Investissements : les investissements sont affichés à 4.04 millions €. Mais en réalité, ces dépenses sont principalement consacrées au remboursement de la dette (20%) et à la fuite en avant pour acheter du foncier (24%). Au bilan, les investissements attendus en termes d’infrastructures, de rénovation du patrimoine et d’équipements ne sont pas réalisés.
  • Fonctionnement : malgré ces hausses d’impôts, le nombre d’agents dans les services a diminué (185 au 31 décembre 2023 contre 192 un an plus tôt). Avec l’augmentation de population, les services ont pourtant des besoins plus importants. Les Montiliens ne comprennent pas, à juste titre, pourquoi leurs impôts augmentent alors que les services municipaux diminuent.
  • Dette : Contrairement à ce qu’annonce la municipalité, la dette est très élevée à Monteux : la capacité de désendettement est bien plus dégradée que la moyenne (7,26 ans au lieu de 3,4 ans en moyenne). Surtout, la majeure partie de la dette est « planquée » dans les budgets annexes (la capacité de désendettement dépasse alors le seuil d’alerte de 12 ans).